Communiqué de presse

Note de politique générale - politique des grandes villes

La Belgique compte parmi les pays les plus urbanisés d’Europe et cette tendance se poursuit. Les dernières mesures de Statbel montrent que les cinq grandes villes de ce pays (Région de Bruxelles-Capitale, Anvers, Gand, Charleroi et Liège) comptent pas moins de 2.416.052 habitants. Les déplacements domicile-lieu de travail viennent encore ajouter quotidiennement de nombreuses personnes à ces habitants. Nos grandes villes connaissent dès lors des défis très spécifiques, mais sont en soi un moteur important de progrès social.
 
Dans les limites de ses compétences en matière de politique des grandes villes, le gouvernement fédéral souhaite continuer à mettre l’accent sur le dialogue entre ces grandes villes. Leurs défis sont souvent similaires et, en tant que ministre de la Politique des grandes villes, j’ai déjà amplement pu faire connaissance avec leur expertise sur le terrain ces dernières années. Mettre l’accent sur l’échange de cette expertise sur le fond, faciliter le dialogue en rassemblant les acteurs autour de la table: ces éléments continueront d’être le fil rouge de ma politique des grandes villes au cours de l’année à venir.
 
Les crises successives ont eu et continuent d’avoir un impact considérable sur la situation de vie de larges couches de la population. Le niveau local est le premier tampon qui tente d’amortir de tels coups. Il faut le soutenir afin que chaque citoyen puisse mener une vie digne, y compris les habitants les plus vulnérables.
 
Dans nos grandes villes, de nombreuses personnes cohabitent dans un espace relativement limité. Cette contiguïté peut amener des situations de conflit, mais crée surtout un tissu social unique et diversifié. Les solutions innovantes qui encouragent chaque jour davantage la cohabitation harmonieuse dans ces villes fournissent des enseignements que nous soutenons et cherchons à mettre en œuvre dans d’autres contextes. 
 
Les initiatives que nous comptons lancer ou poursuivre en 2023 mettent l’accent sur la médiation plutôt que sur la sanction, et sur la protection des habitants les plus vulnérables de nos grandes villes. Mais surtout, elles reconnaissent la force autonome avec laquelle les grandes villes elles-mêmes favorisent leur qualité de vie.