Visite de la ministre de la Coopération au développement Caroline Gennez à une entreprise belge de biotechnologie qui soutient la production locale de vaccins en Afrique
La ministre de la Coopération au développement Caroline Gennez rend visite à l'entreprise belge de biotechnologie Univercells Group, qui aide des pays du monde entier à produire localement des vaccins et des traitements biotechnologiques. Une plus grande accessibilité des vaccins, des médicaments et de soins de santé de qualité dans nos pays partenaires est l'une des premières priorités de la coopération belge au développement.
Le président kenyan William Ruto et le ministre-président wallon Elio Di Rupo étaient également présents. Le président Ruto a saisi l'occasion pour annoncer une nouvelle collaboration entre Unizima, un sous-traitant d'Univercells, et les autorités kenyanes. Unizima contribuera à la mise en place d'un « training hub » biotechnologique au Kenya. Il permettra au pays de produire et de commercialiser ses propres vaccins et traitements issus de la biotechnologie.
« La pandémie de COVID nous a appris que la santé publique ne s'arrête pas aux frontières. La coopération internationale et les partenariats entre pouvoirs publics et secteur privé sont essentiels pour faire face aux crises sanitaires mondiales. Le meilleur moyen d'y parvenir est de partager les connaissances et les technologies médicales », explique la ministre Gennez.
La Belgique joue un rôle de pionnier dans ce domaine. Par l'intermédiaire de l'Organisation mondiale de la santé et de la Team Europe Initiative MAV+, la solidarité internationale belge a contribué à la mise en place d’un « tech transfer hub » pour l'ARNm en Afrique du Sud. La technologie de l'ARNm, développée et appliquée à l'origine par Pfizer/BioNTech et Moderna dans la création d'un vaccin contre le Covid, permet le développement rapide de vaccins contre les nouveaux variants du Covid et pourra être utilisée à l'avenir dans la lutte contre les maladies tropicales. Entre-temps, le hub a plusieurs ramifications dans d'autres pays africains, dont le Sénégal, l'Éthiopie et le Rwanda, et donc, bientôt aussi le Kenya. L'objectif est qu'à terme, ces ramifications partagent également entre elles leurs connaissances, cequi permettra à une industrie biotechnologique africaine indépendante de prospérer.
« Notre pays, la Belgique, peut certainement en être fier », indique la ministre Gennez. « Grâce aux investissements belges et au soutien technique et matériel d'entreprises telles qu'Univercells, différents pays africains seront en mesure de produire eux-mêmes des vaccins. Les habitants du continent africain ne seront plus les derniers à obtenir des traitements vitaux. Cela permettra de renforcer et d'améliorer les systèmes de santé dans nos pays partenaires, d'améliorer la santé de la population et de réduire la dépendance à l'égard de l'aide du « Nord ». Tout le monde est gagnant. »
La ministre Gennez a pu faire une visite guidée des sites d'Unizima et d'Univercells, avec des explications sur la manière dont les deux entreprises opèrent.
Le Kenya et Univercells s'enorgueillissent du fait que les connaissances développées grâce aux fonds publics et privés profiteront au grand public. « Lorsque des fonds publics sont investis dans la recherche de pointe, il est tout à fait normal que les bénéfices de cette recherche reviennent également à la population », ajoute la ministre Gennez.
La Belgique, avec les États membres de l'Union européenne, poursuivra ses efforts pour réduire les inégalités mondiales en matière de vaccins. Une meilleure accessibilité des vaccins, des médicaments et de soins de santé de qualité dans nos pays partenaires est l’une des premières priorités de la coopération belge au développement et figurera en bonne place à l’agenda de la présidence belge de l'UE en 2024.